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CCCA61_027-031.qxd:CCCA_V1No1_DriversSeat-FIN.qxd 2/8/08 11:52 AM Page 30 Feature Even though there are deals out there, there is still fallout from $1 billion in Canada,” McMaster says. “It makes it a little more the way debt has been sold and re-sold over the past year and a half. interesting when you go to the markets now,but at this point,the “If we see some fallout in the transactions by the private equity markets are looking for stability, and we offer that.” firms,” says McMaster, “either because they fall apart or because To McMaster, this is just another cycle, one that should bring they put them back on the market fairly quickly to raise incremen- prices down to a normal range, at which time TransCanada tal cash,we know they have been financing with short-term,high- would be interested in buying. “If this turns out to be a long- ly leveraged, high-coupon debt. It will be very difficult to go out term cycle,” he says, “we are positioned very well, because we and re-price that short-term debt that will be coming due very generate great amounts of cash flow. Our pipelines generate soon, and we have to look out for those kinds of traps.” returns on a 24/7 basis. Even if the credit market tightened to a And although everyone talks about liquidity drying up in the ridiculous level, we still generate cash and will continue on with markets, there is still money available in the right firm. our business plans and maybe get even bigger bargains.” “Earlier this year, we raised $1.5 billion in the U.S. and Private equity may be harder to come by,but“the equity is out L’évolution du marché du capital d’investissement Des perspectives de F&A réelles, mais en mutation. ans le marché des fusions et des partie ou en totalité doivent savoir que si d’une soumission gagnante forcerait le Dacquisitions, dont le boom s’est con- des opportunités d’achats se présenteront, conseiller à composer avec la complexité sidérablement amenuisé,le malheur des uns ce sera à un rythme plus lent qu’autrefois, du financement caractérisant le capital fait le bonheur des autres. Le resserrement fait remarquer M. Gans. À noter également d’investissement de l’acquéreur. Les con- global du crédit causé par l’effondrement que ce sont les conditions qui concernent seillers devront mieux saisir les disposi- des hypothèques à haut risque a engendré les transactions qui engendrent le plus d’in- tions financières relatives à l’acteur con- une baisse de la confiance à l’égard des cap- térêt actuellement. Les frais d’annula-tion cerné par le capital d’investissement et itaux d’investissement et bien des déboires de contrats à débourser si la transaction ne faire preuve de diligence à cet égard, de pour certains investisseurs. À l’inverse, les se matérialise pas suscitent particulièrement renchérir Mme Olasker. conseillers d’entreprise canadiens ne seront d’attention, selon l’expert. pas en reste dans cette situation s’ils savent Le conseiller gagnerait aussi à se deman- Quelles occasions pour le conseiller? comment tirer l’épingle du jeu. der dans quelle mesure une entreprise ciblée Sanford Riley, président et CEO de L’un des effets les plus visibles du resser- serait exposée aux papiers commerciaux Richardson Financial Group Limited à rement du crédit se manifeste par la forme adossés à des actifs et si ces derniers peuvent Winnipeg, estime que du côté des que prendront les F&A.Des experts comme être remplacés par d’autres types de crédits. acquéreurs, les conseillers d’entreprises Michael Gans,associé chez Blakes Cassels & Au bout du compte, l’évolution du seront mieux placés qu’auparavant, car le Graydon LLP, estiment qu’après la fin marché occasionera de nouvelles opportu- compétiteur devra établir un prix con- tumultueuse de 2007 sur le plan financier,le nités et devrait garder les conseillers forme à celui de l’acquéreur stratégique. marché devrait être plus restreint que par le juridiques occupés au travail. Puisque le En outre, Riley précise que le contexte passé. Par conséquent, ils prévoient que les crédit n’est pas disponible comme autrefois, financier actuel comportant bien des défis transactions qui se négociaient au Canada à la nouvelle donne se caractérise par une engendre des difficultés pour certaines entre- coup de 50,70 ou 100 milliard $ ne se con- augmentation de l’investissement initiale. prises, de même que des occasions pour crétiseront pas dans un avenir rapproché. Les prêteurs imposent aussi de nouvelles celles qui sont bien exploitées. Les entre- conditions aux emprunteurs telles que des wsprises comme TransCanada Corporation Impacts pour le conseiller frais d’annulation de contrat,ce qui les rend qui disposent de leur propre capital seront les Il faut s’attendre à ce que les soubresauts moins compétitifs que les acquéreurs premières à bénéficier des aubaines excep- des marchés financiers se répercutent sur le stratégiques, de l’avis de Patricia Olasker, tionnelles qui se présenteront dans le cadre travail du conseiller d’entreprise. associée corporative chez Davies Ward d’un marché plus restreint. Les conseillers œuvrant au sein d’une Phillips &Vineberg LLP àToronto. compagnie intéressée à être vendue en Sans compter que le statut conditionnel –Yasmina El Jamaï 30 CCCA Canadian Corporate Counsel Association SPRING 2008
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