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CCCA_V2No4_RedefineValue-FIN.qxd:CCCA_V1No1_DriversSeat-FIN.qxd 11/24/08 2:58 PM Page 43 Feature he adds, rarely work extensively together on the same files, however, changes need to be made, warns Henderson, who blogs because the amount of time a rainmaker spends on someone else’s about the legal services industry at http://www.elsblog.org.Those case could be spent on his own.That doesn’t happen atValorem. not at the very top of the heap, he predicts, won’t be able to keep Working closely with his colleagues, notes Lamb,“frankly makes up in the salary wars that have jacked up first-year associate pay in the practice of law a lot more fun.” the U.S. to as much as $160,000 a year. Only firms that regularly feed on the top-of-the-line work not subject to commoditization Only a start will be able to remain in the race, he says. In spite of all this innovation and optimism,howev- In an eye-opening treatise titled, “Are We Selling Results or er, don’t expect BigLaw to come crashing down as a Résumés?:The Unexplored Linkage between Human Resources result of these innovations. Law students, says Indiana Strategies and Firm-Specific Capital,” Henderson offers those University School of Law ProfessorWilliam Henderson,still large- second-tier law firms what he called “a way out.” He suggests ly covet jobs at the most prestigious law firms,at least for the early they begin focusing their recruitment efforts on less renowned part of their careers.There remains a persistent fear that working law schools, and cites a Bell Laboratory study completed in the at less regarded outfits will negatively impact their future lateral early 1990s that casts doubt on whether a star performer’s success career moves, he says. can be traced to his or her pedigree. Besides, without BigLaw, where would the smaller, innovative In the meantime, BigLaw escapees like Virtual Law Partners’ legal shops get their talent from? Most of them don’t hire attor- Johnson said he’s convinced that calls for dramatic changes are neys right out of law school,so Henderson sees there being some- mounting both from within law firms and from their clients. thing of a symbiotic relationship between the upper-echelon law “There are a lot of unhappy people out there,” he says. firms and those offering an alternative to them. For many firms sticking with the Cravath model of governance, Scott Brede is a Connecticut-based legal writer and editor. siège sur le conseil consultatif deVLP et il le faisant faire dans des juridictions moins des grands bureaux.Après tout,les étudiants applaudit l’approche du nouveau groupe. coûteuses, afin que les avocats de la firme en droit sont toujours largement attirés par « Chaque fois que je vois la table de con- puissent se concentrer sur des tâches plus ces firmes de prestige, explique le pro- férence en marbre [d’un cabinet], je me complexes. M. Bayley affirme s’être basé fesseur de droit à l’Université de l’Indiana, demande : qu’est-ce qu’il y a de mal avec sur le modèle du monde médical, où les William Henderson. ma table en métal? » lance-t-il. médecins se concentrent davantage sur les Mais pour plusieurs études légales qui actes médicaux d’envergure et laissent le s’en tiennent toujours au modèle Cravath, D’autres modèles reste au personnel de soutien. des changements sont nécessaires, met Les firmes qui innovent sont encouragées La Practical Law Company (PLC), néanmoins en garde le professeur par des enquêtes et sondages qui montrent basée à Londres, est une autre société qui Henderson, qui blogue sur l’industrie des que les clients et leurs conseillers juridiques vise à permettre à ses clients du monde services légaux sur www.elsblog.org. Les ont de plus en plus de dif-ficulté à con- juridique de sauver temps et argent. À tra- salaires, par exemple, comme ceux de necter. Les entreprises sont généralement vers son site web (www.practicallaw.com), 160 000 $ par année donnée par endroits prêtes à payer beaucoup d’argent quand PLC offre aux juristes du Royaume-Uni aux avocats de première année, ne pour- leur avenir est en jeu. Mais c’est une autre une sélection de modèles de documents et ront plus être versés que par les firmes au histoire quand vient le temps d’accomplir formulaires que leurs clients peuvent sommet de la pyramide,moins touchés par des tâches moins essentielles — et qui sou- télécharger et altérer selon leurs besoins. la banalisation des services, selon lui. vent peuvent être faites sans même avoir L’entreprise offre aussi des aide-mémoires Dans l’attente, des évadés des grands recours à des services externes. rédigés par des juristes expérimentés qui bureaux, comme Craig Johnson deVirtual Cette quête pour une plus grande effi- se veulent des guides pour divers secteurs Law Partners, se disent convaincus que des cacité a ouvert la porte à d’autres groupes, de pratiques et types de transactions. appels pour des changements drastiques comme le Novus Law. La société fondée sont lancés tant à l’intérieur des firmes que par un ancien associé directeur de Juste un début par des clients. « Il y a beaucoup de gens PricewaterhouseCoopers, Ray Bayley, Malgré tout cet optimisme et cette créativi- mécontents », dit-il. propose justement d’abattre le travail plus té, on ne peut tout de même pas s’attendre routinier pour ses clients, notamment en à ce que ces initiatives provoquent un crash –Yves Faguy HIVER 2008 CCCA Canadian Corporate Counsel Association 43
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