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“ Feature Corporate counsel are key.Though the We are waiting to see if it works or not. Interim Guidance does not spell out what Eric Turner, Principal, they should do when faced with an audit Canadian Institute of Chartered Accountants inquiry letter,a situation all the more vex- ing given that the reporting entity is their ” client, Headon says that they should be playing an active role in of expectations, when the only lawyer who will pronounce on preparing the letters that get sent out to external counsel. the client’s reasonableness of an assessment of a liability is also Corporate counsel are well placed to help the client craft the himself or herself employed by that same business.” It needs to be description and evaluation of the claim as well ensure that they are made clear, says Headon, that while in-house counsel in that sit- compliant with both the Interim Guidance and the JPS. They uation have obligations towards their employer as an employee, should also be the “primary point of contact” if there are discus- they also have obligations as professionals. It also has to be made sions between the external counsel and the reporting entity about plain that their assessments are equally valid and that they are suf- the descriptions or reasonableness of the assessments. And if audi- ficiently protected from in terms of privilege. tors come back with questions,in-house counsel“needs to be very But that kind of guidance will have to wait,likely for a couple of attuned to the risk of privilege, and making sure that whatever is years or at least until the IASB follows through its proposals on IAS sought by the auditors is compliant with the interim guidance and 37. But if the IASB takes too long to settle the issue, the task team the JPS,” advised Headon. appears to be open to the idea of reviewing the Interim Guidance. The situation is thornier for in-house counsel who happens to In the meantime, legal and auditing circles are guardedly optimistic be the only lawyer on the file, and it’s something that Headon that the Interim Guidance forged by the CBA/AASB task team has hopes to tackle the next time round, once the issue surrounding proven to be judicious. Or as Turner says with a chuckle:“We are IAS 37 is resolved.“When you read the guidance,it seems to pre- waiting to see if it works or not.” sume that the lawyers will be an external lawyer,” said Headon. “We need to turn our minds to questions of privilege, questions Luis Millan is a freelance writer based in Montreal. certification du Canada (CNAC), l’orga- William Scott, associé du cabinet menacé. Les Indications temporaires sont nisme canadien qui établit les principes Stikeman Elliott s.r.l., à Toronto, et mem- claires à ce sujet : le secret professionnel comptables généralement reconnus pour bre du groupe de travail. Les Indications s’applique aux consultations entre le les vérifications d’états financiers, ont col- temporaires ne s’appliquant qu’aux états fin- client et son avocat, et ce dernier doit laboré pour adapter la Prise de position con- anciers préparés conformément aux NIIF, éviter d’établir des communications avec jointe sur la préparation et la vérification d’états la Prise de position conjointe continue de le vérificateur. « Risque-t-on de perdre le financiers, préparée en 1978. régir les autres situations. droit au secret professionnel si nous avons L’exercice s’est avéré plus complexe que Cependant, les membres du groupe de des discussions détaillées avec le vérifica- prévu. L’équipe de l’ABC et du CNAC travail reconnaissent que les Indications teur au sujet de la façon dont l’entreprise avait au départ l’intention de procéder à temporaires ne règlent pas tout. Ce n’est fait ses évaluations ou sur les facteurs une révision complète de la Prise de posi- qu’une mesure « bouche-trou » en atten- qu’elle prend en considération, demande e tion conjointe,mais ce projet a été abandon- dant la fin du débat sur la Norme 37, et M Scott. En situation de litige, on pour- né après l’annonce, en janvier 2010, que le des zones grises d’interprétation subsis- rait forcer la divulgation de cette infor- projet d’amendement de la Norme 37 des tent que devront résoudre les avocats, mation si elle n’est pas protégée par le NIIF modifierait les critères applicables comptables et vérificateurs. L’exigence de secret professionnel. » aux réclamations non résolues. Ce projet produire la « meilleure estimation » de la « Ainsi,les conseillers juridiques doivent de modification ayant été reporté, le valeur d’une réclamation, un seuil plus être sensibilisés au risque que court le groupe de travail ABC-CNAC a décidé élevé que l’ancienne norme d’« estima- secret professionnel et s’assurer que toute de publier des Indications temporaires (con- tion raisonnable », obligera les organisa- information demandée par les vérifica- cernant la certification et les services con- tions à faire des calculs complexes et à teurs est conforme aux Indications tempo- nexes) pour aider les avocats dans le cadre consulter avec leurs conseillers juridiques raires et à la Prise de position conjointe, » d’enquêtes liées aux vérifications et por- pour confirmer leurs analyses. Et c’est là ajoute Fred Headon, qui sera président de tant sur les réclamations en litige,explique que le secret professionnel pourrait être l’ABC en 2013. AUTOMNE 2011 CCCA Canadian Corporate Counsel Association 41