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CCCA_V6No4_CoverStory-FIN_CCCA 11/27/12 12:31 PM Page 28 Cover case together… so the next commissioner is going to have a lot of confidence in the ability of the bureau to handle significant and complex litigated proceedings.” Adds Bodrug: “I don’t think that firms are going to think they’ve now got more flexibility to do transactions that would’ve been challenged in the past. If you look at enforcement of the Competition Act over the long term, there have been particular transactions in which past commissioners raised concerns — perhaps not in the same way, but there’s a significant history of enforcement.” For now, the full extent of Aitken’s legacy is unknown: a num- ber of litigated proceedings started during her tenure have not yet been determined. Goldman says, “While litigation does develop jurisprudence, it also leads to uncertainty until that liti- gation is resolved; and that’s one of the reasons why it’s difficult to put a label on this administration until we see how those [cases] are determined.” Pablo Fuchs is a freelance writer based in Toronto. ou les services de téléphonie cellulaire, qui trouvent écho auprès des Canadiens, pour hausser le profil du Bureau », estime Christopher Putney, conseiller juridique senior à la Insurance Corporation of British Columbia, àVancouver. Le Bureau a aussi été très efficace pour utiliser les médias dans le but de publiciser ses efforts pour faire respecter la loi, ajoute Subrata Bhattacharjee, associé et coprésident du groupe sur le commerce national et la concurrence chez Heenan Blaikie à Toronto. Les spéculations vont maintenant bon train quant à savoir qui e prendra la place de M Aitken à la barre du Bureau de la con- currence (John Pecman,qui y travaille depuis 1984,assurera l’in- térim). Plusieurs voient difficilement comment le changement pourrait entrainer une volteface majeure. De plus, note M e Bhattacharjee, le nouveau profil public du bureau mettra de la pression sur le nouveau commissaire pour qu’il continue sur cette trajectoire. Quant à connaître la pleine mesure de son héritage, il faudra sans doute attendre quelques mois ou années, note Calvin Goldman, coprésident du groupe sur la concurrence, les investissements étrangers et antitrust de Blakes àToronto. « Si les litiges développent la jurisprudence, ils apportent aussi leur part d’incertitude avant d’être résolus. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles il demeure difficile d’apposer une étiquette sur son PAUL EEKHOFF administration. » 28 CCCA Canadian Corporate Counsel Association WINTER 2012