Page 17 - CCCA62_2008
P. 17
CCCA_V2No2_Outsourcing-FIN.qxd:CCCA_V1No1_DriversSeat-FIN.qxd 5/1/08 3:01 PM Page 26 Cover providing guidance and input at the earliest stages,” Quadir says. company now has to do,”says Ramsey.Any area that is not part of “The job of the corporate counsel is to bring in that kind of a business’s core process could be outsourced, Paul adds. framework.The process can’t be run by the guys whose business Nor will the trend towards BPO be slowed by the decline in is being affected.Vendors come and do their sales pitch, but no the U.S. dollar and rising salaries in bustling India, although these one [except for counsel] understands the legal issues involved.” factors will take away some of the cost advantages.“We’re on a And while outside lawyers can provide guidance and input toboggan at the top of the hill, which can only pick up speed,” during such transactions, “this is best done by internal lawyers says Austin.“We’re in an increasingly global economy.Companies who know first-hand the challenges facing each particular organ- have to deal with that fact.They have to be efficient and nimble, ization,” Quadir adds.“It’s not the same if an external lawyer does meet the demands of their core competencies, and get a service it — but they certainly have their place.We used them in a recent provider that can do the best job at the best cost.” deal, and they were invaluable.” One particular industry pushing that toboggan down the hill is In addition, corporate counsel have the tremendous task of the financial services sector, which includes the major banks and preparing the corporations at which they work for such transac- investment firms.“Financial services companies will be the next tions. “In real estate, it’s ‘location, location, location,’ but when big growth spurt,” says Quadir, who took on the job at you’re going into an outsourcing transaction, it’s ‘preparation, Scotiabank for that very reason.“They have the money and need preparation, preparation,’” says Paul.“The major problem facing outsourcing to get efficiency.” organizations that decide to outsource is lack of preparation. And as BPO continues to grow,it will also continue to evolve — just as it did from an IT focus to one that encompasses a wide range Future developments of business processes.The two big trends to watch out for,observers The bottom line is that knowing how to deal with BPO is not an say, are multi-shoring and knowledge process outsourcing (KPO). optional extra for in-house lawyers anymore. BPO is “no longer Multi-shoring is the practice of spreading the wealth — or not seen with the mindset of being experimental. It’s something a putting all your eggs in one basket — by which a company might Dans le train de l’impartition Le Canada entre enfin dans la joute de l’impartition internationale.Voici quelques trucs pour permettre à l’avocat d’anticiper les périls de l’opération. ouer un rôle clé dans une transaction dans les années 1960 dans le domaine des d’appels d’accomplir d’autres tâches, Jd’impartition internationale était un technologies de l’information. La pratique comme de la recherche et du développe- nouveau défi pour John Cairns, avocat- s’est répandue lentement à d’autres ment, du marketing et de la comptabilité », conseil de l’assureur Chubbs Canada depuis secteurs, jusqu’à l’arrivée d’internet, qui a précise Me Ramsey. huit ans. De son propre aveu, la transaction permis d’envoyer des données partout Aujourd’hui, la mode de l’impartition était « plutôt petite ». Mais il n’a pas man- dans le monde rapidement. internationale a enfin pénétré le marché qué d’apprécier l’expérience. La consolidation de grandes entreprises canadien. Cette entrée est « de cinq à 10 « Ça ne touchait pas une partie majeure en super-entités a joué un rôle dans cette ans en retard sur les Etats-Unis », estime des activités de la compagnie, mais c’était évolution.Mais le catalyseur le plus impor- Asif Quadir, un avocat-conseil senior dans quand même relativement complexe », dit tant a été l’émergence de pays du tiers- la branche d’impartition et de technolo- celui qui est aussi vice-président et secré- monde, comme l’Inde et les Philippines. gies de la Banque Scotia. taire de l’entreprise. En plus des coûts avantageux de la main- Mais heureusement pour elles, les com- Bien des avocats devraient se préparer à d’œuvre, « les gens là-bas sont maintenant pagnies canadiennes arrivent dans le marché jouer le même rôle, puisque l’impartition très éduqués, ils sont intelligents et ils par- à un moment où les entreprises comme internationale – la sous-traitance d’une lent plusieurs langues », note Joel Ramsey, celles de l’Inde gagnent en professionnal- portion spécifique des activités d’une un associé senior du groupe de technolo- isme et en compétence, note Me Ramsey. entreprise à une tierce-partie étrangère – gies de McCarthy Tétrault LLP, à Toronto. devient une pratique courante dans le Les premières entreprises à faire affaire Confidentialité et sécurité paysage corporatif canadien. avec ces nouveaux partenaires ont été les Ainsi, si votre compagnie songe à impar- entreprises américaines, dans les années tir certaines de ses activités, que devriez- Au commencement… 1990.« Les compagnies ont commencé par vous savoir et faire pour qu’elle soit L’impartition a commencé à s’implanter tester les eaux en demandant aux centres bien représentée? 26 CCCA Canadian Corporate Counsel Association SUMMER 2008
   12   13   14   15   16   17   18   19   20   21   22