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CCCA_V6No2_BusinessInEU-FIN_CCCA_V6No2_BusinessInEU 5/24/12 12:09 AM Page 36 Feature Furthermore, “it’s not inconceivable that [CETA] will give Canada more leverage in our relationship with the United States,” Langrish says, because the U.S. is not yet negotiating such an agreement with the EU. “Let’s face it, it’s been a one-way street for a long time, and we’ve had too many eggs in one basket.” Jason Langrish According to a study released by Miller Executive director Thomson in early 2011, more than 90 per Canada Europe Roundtable for Business cent of 200 Canadian business executives Toronto surveyed believe Canada has benefited from existing free-trade agreements. As well, 60 per cent say that establishing free trade with the EU should be a government priority. “There’s a theory that free trade causes all boats to rise, and I believe that,” says Klotz. “The less red tape and other barriers to the flow of goods and services, the more such goods and services will flow.” Few markets are the size, heft and maturity of the EU and as barriers to trade and bilater- al business continue to fall by the wayside, this market will become more and more attractive to Canadian businesses. And corporate coun- sel, who can help their firms get a foothold in that market by navigating the rough regulato- ry waters, have a crucial role to play to ensure Canadian companies take advantage of this growing opportunity. Pablo Fuchs is a freelance writer based in Toronto. embaucher quelqu’un qui comprend l’en- l’adoption prochaine de l’AECG aug- états signataires. vironnement local, qui a un bon réseau et mentera le nombre d’entreprises cana- La taille et la maturité du marché qui est prêt à mettre sur pieds une équipe diennes faisant affaire en Europe. La réduc- l’Union européenne représentent un qui travaillera sur place. Jason Langrish, tion ou l’élimination des barrières tarifaires potentiel exceptionnel pour les entreprises directeur général du Forum sur le com- apporteront d’importants avantages pour canadiennes et la libéralisation du com- merce Canada-Europe à Toronto, croit ces compagnies qui auront aussi accès aux merce découlant de l’AECG augmentera e qu’il est essentiel de travailler avec du per- marchés publics européens. M Langrish sans doute les échanges du Canada envers e sonnel local. M James Klotz de Miller précise que le but de l’AECG n’est pas de le géant européen. Il revient aux conseillers Thomson est du même avis et encourage libéraliser complètement les échanges juridiques de faire en sorte que les entre- les conseillers juridiques canadiens à se entre le Canada et l’Europe, mais plutôt de prises qu’ils représentent puissent bénéfi- rendre sur place afin de rencontrer les fournir un cadre législatif clair, qui déter- cier en toute quiétude de ces nouvelles experts et en apprendre le maximum sur minera les règles du jeu, par exemple avec opportunités. le marché. l’adoption d’un mécanisme de règlement PAUL EEKHOF Malgré ces défis, on prévoit que des différends contraignant pour tous les ~ Stéphanie Riccio 36 CCCA Canadian Corporate Counsel Association SUMMER 2012