Page 31 - CCCA 247020 Magazine Spring 2016
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how to read the bottom line





Financial literacy, such as knowing how to ■ Sign up for free or for-credit online courses offered by non-proft
read a balance sheet, is an essential skill for fnancial literacy organizations and higher education institutions
in-house counsel on track to join a company’s to ease the discomfort you may feel about working with numbers.
executive team. As Ramy Elitzur, an associate ■ Seek out a company mentor who understands fnancial concepts
professor of accounting who teaches fnancial and can explain them in layman’s terms.
literacy basics in the CCCA’s Business Lead- Read newspapers and specialty business magazines to follow
ership Program for In-House Counsel, puts it, ■ events, market trends and decision-makers to gain familiarity
“How can you be a business leader without with fnancial concepts in the corporate world.
understanding the fnancial part?”
■ Enrol in an executive-focused graduate level program that in-
Like learning a foreign language, he says, the ability to analyze a cludes content on fnancial literacy, such as the CCCA’s Busi-
proft and loss statement and other fnancial documents takes com- ness Leadership Program or an executive MBA.
mitment: “If you don’t practice a language, it is lost.”
■ Practice, practice, practice! Talk to a fnancial advisor and oth-
Here are some tips for understanding the language of business. ers knowledgeable about fnancial issues to build your knowl-
edge and confdence.





reCherChés : Juristes dotés d’un bon sens des AFFAires



orsqu’amgen Canada, une importante société biopharmaceu- cale; une prolifération d’ententes de commerce international com-
tique, a confé à un comité de haute gestion l’an dernier la re- plexes qui ont des implications monétaires sur les contrats; et des
lsponsabilité d’élaborer un plan triennal pour guider son avenir, le cyberattaques ou autres menaces extérieures imprévisibles et poten-
conseiller juridique senior Ryan lennox faisait partie de ceux qui ont tiellement coûteuses.
été inclus dans l’équipe. le palmarès des 10 plus grands risques juridiques pour les entre-
Il a été choisi pour son expertise juridique, bien sûr, mais pour prises, publié en janvier par Borden ladner Gervais, renforce ce point.
autre chose également : sa compréhension des enjeux commerciaux. Presque tous les éléments (incluant les changements climatiques,
avec certains des brevets de longue date d’amgen qui expirent pour l’honnêteté dans les contrats juridiques ou le Partenariat Transpaci-
la première fois de son histoire de 25 ans, et de nouveaux médica- fque) requièrent un certain niveau de littératie fnancière, note andrew
ments protégés par des brevets qui doivent faire leur entrée sur le Harrison, associé directeur du bureau de Toronto de BlG.
marché dans les prochaines années, la compagnie s’est tournée vers la question des changements climatiques, par exemple, mène
ses employés de plus haut rang pour élaborer une stratégie qui, com- inévitablement à des questions sur la tarifcation des émissions de
me l’explique M lennox, puisse « nous mener d’aujourd’hui jusque carbone, avec des implications pour les dépenses et la vente de
e
dans l’avenir ». produits, dit l’avocat. « Oui, ce sont des questions juridiques, mais
Son implication pour forger l’avenir d’amgen illustre la demande ce sont aussi des questions de base pour une entreprise avec des
croissante pour que les conseillers juridiques internes possèdent un répercussions fnancières. »
niveau de littératie fnancière qui leur permette de lire des états fnan- Il compare la littératie fnancière à la capacité de parler une autre
ciers, poser les questions pertinentes au chef des opérations fnancières langue lorsqu’on voyage à l’étranger : « Vous pouvez vous débrouiller
et, lorsque nécessaire, soulever les préoccupations qui s’imposent. avec l’anglais, mais si vous comprenez la langue locale, vous pouvez
« Il y a des attentes grandissantes pour que les avocats possèdent avoir une connaissance plus profonde et raffnée de ce qui se passe ».
ces connaissances », indique M lennox, qui s’est joint à l’entreprise l’appétit pour une plus grande connaissance de concepts com-
e
il y a quatre ans. « j’ai toujours eu un penchant pour les affaires, dit-il. merciaux est aussi en croissance.
Comment puis-je m’impliquer, être plus près de l’entreprise et ajouter au cours des dernières années, les écoles de commerce ont in-
de la valeur? » troduit des programmes de deuxième cycle universitaire pour cadres
Cette capacité de combiner compétences juridiques à une qui incluent des cours de littératie fnancière. Dans d’autres cas, des
bonne connaissance des affaires représente une plus-value dans facultés de droit et de commerce collaborent pour offrir des diplômes
l’environnement commercial actuel, avec des demandes législatives conjoints de premier et deuxième cycles, afn d’équiper les étudiants
et réglementaires accrues pour une plus grande responsabilité fs- dans ces deux domaines.




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