Page 31 - CCCA Magazine Summer 2014
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{ FeatUre } Fewer confl icts Ken Jull, a regulatory law professor and lawyer at Baker McK- It’s the police versus prosecution aspect that some lawyers f nd enzie in Toronto, says the real concern with compliance is report- most troubling under a combined role. General counsel have ing lines. The chief compliance off cer should have direct access to be much more savvy about which hat they are wearing when to the board and CEO: “They’re going to be much more effective.” advising a company to avoid conf icts and maintain solicitor client privilege. Better use of GC’s time Diane Pettie, vice president, general counsel and corporate He adds that separating the two roles can mitigate recent devel- secretary at chemical manufacturer Canexus Corporation, says opments in case law. He cites Global Fuels, a price-f xing case, there are fewer chances of problems arising by separating the and Metron Construction, a worker-death case, as examples two functions. “If you’re checking yourself, generally speaking where courts have expanded the ambit of who qualif es as a it’s less effective.” senior off cer of a company to include middle managers and By keeping the two departments separate, it eliminates pos- independent agents. “A compliance off cer is best able to drill sible conf ict. “Internal audit does the investigation and we pass down and meet the whole level of middle managers and help judgment on legal,” explains Desjardins. them comply. It’s going to be a time-consuming and diff cult However, conf icts can be managed, lawyers say, noting that process for general counsel.” the two-hat problem is a constant albatross for general counsel in their everyday role as lawyer and business advisor. So it’s not anything new. “you can’t control thousands of people. Stronger reporting lines to CEOs t the issue will always be: ‘What is the magnitude he issue will always be: ‘What is the magnitude By having reporting lines for compliance directly to the CEO, or consequence of that non-compliance?’”or consequence of that non-compliance?’” rather than the general counsel, it further reduces potential G conf icts and ensures the CEO is properly informed on compli- Gail Harding, SVP, GC and corporate secretary, ail Harding, SVP, GC and corporate secretary, Canadian Western Bank and chief compliance ance issues. Of course, it also means more people reporting to off cer, CWB Group of companies. the CEO and added demands on the boss’s time. la conformité au sein du département juridique Avancement de carrière Wendy King, vice-présidente aux services juridiques, à la gouver- en plus des questions d’eff cacité dans l’allocation des ressources nance et au risque chez Capstone Mining Corp. à Vancouver juge f nancières de l’entreprise, gail Harding voit dans la jonction des qu’« il y a des avantages et des désavantages à chaque modèle, et il deux services de meilleures opportunités d’avancement au sein de n’y a pas vraiment de solution universelle ». l’entreprise. « les employés considèrent qu’il est plus facile pour eux de travailler dans le secteur règlementaire pendant quelques années Plus effi cace et moins coûteux et de revenir ensuite au juridique. il y a beaucoup de mouvement Créer deux départements séparés dans une plus petite entreprise entre les deux », note la vice-présidente principale, affaires juridiques « engendre des coûts élevés et il n’y a pas vraiment un besoin de les et secrétaire de la société à la Canadian Western Bank. séparer », estime M King. elle ajoute qu’il y a souvent un dédouble- e ment des compétences et des connaissances entre l’avocat général La conformité à l’extérieur du département juridique et l’agent de conformité. Mais ce n’est pas tous les avocats qui voient d’un bon œil la présence de la conformité dans leur département. doris stamml, avocate gé- Meilleure collaboration nérale principale chez ernst & Young llp à toronto, est heureuse de stephen sigurdson, vice-président principal, affaires corporatives ne pas en avoir la responsabilité. « il est important que les avocats et juridiques chez Manulife Financial Corporation, explique que son généraux pensent aux questions règlementaires et de conformité et organisation préfère que le chef de la conformité se rapporte au re- qu’ils s’impliquent […], mais ils n’ont pas à en avoir la charge», dit-elle. sponsable des affaires juridiques, en raison du besoin de collabora- tion entre les deux fonctions. « il est rare qu’une question de confor- Des compétences différentes mité ne comporte pas de dimension juridique, et il est rare qu’une la question des compétences requises est une autre raison pour e question juridique n’ait pas de dimension de conformité. » laquelle M stamml préfère séparer ces deux fonctions. « les car- Canadian Corporate Counsel assoCiation | CCCa-aCCje.org 31
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